Précisions sur les données électorales de Perspective Monde
Les listes des dirigeants des pays et des gouvernements ainsi que les tableaux
contenant les résultats électoraux ont été confectionnés à partir
d'informations recueillies dans de nombreux livres et sites internet. Lorsque
disponibles, les données compilées par les organismes officiels des différents
pays ont été mises à contribution. Dans d'autres cas, les informations obtenues
ont été puisées dans des ouvrages de référence ou sur des sites spécialisés en
politique (voir la liste plus bas).
L'exercice n'a pas été sans difficultés, particulièrement en ce qui a trait aux
résultats électoraux. Pour certains pays, de telles données n'existent pas ou
ne sont pas accessibles au public. Pour d'autres, les statistiques sont
incomplètes ou ne couvrent pas l'ensemble de la période qui nous intéresse
(depuis 1945). Des recherches plus poussées nous ont permis d'éclairer quelques
zones grises. En revanche, d'autres subsistent. Dans le doute, il nous est
arrivé de préciser ou de nuancer un résultat en y greffant un commentaire
explicatif. Dans d'autres cas, nous avons décidé de laisser des espaces vides
et de poursuivre nos recherches dans l'espoir de mettre éventuellement la main
sur des données fiables provenant d'une source crédible.
Nous avons également été obligés de faire certains choix, notamment lorsque deux
ou trois sources présentent des données différentes, voire contradictoires. On
peut penser par exemple aux élections impliquant des regroupements politiques
dont le nombre d'élus varie selon les sources (EX. la France sous la IVe
République). On peut penser également au phénomène des coalitions qui sont
parfois présentées en bloc, parfois en tenant compte des partis qui les
composent.
Nous avons alors dû trancher, la plupart du temps en privilégiant la source dont
la crédibilité nous apparaissait la plus solide. Cela dit, il n'est pas exclu
que des erreurs, parfois attribuables aux sources consultées, parfois
attribuables à une négligence de notre part, subsistent. Nous vous saurions gré
de nous les signaler en nous précisant la nature de l'erreur ainsi que la
provenance des données qui vous ont mis sur la bonne piste.
Pour des précisions sur l'évolution politique des pays et de leurs
gouvernements:
L'état du monde : annuaire économique géopolitique mondial, Montréal, Boréal
(pour le Canada), La Découverte (pour le reste du monde).
Britannica Book of the Year, Encyclopaedia Britannica Inc.
The Statesman's Year Book, London, MacMillan and Co Ltd.
The International Year Book and Statesmen's Who's Who, IBC Business Press Ltd.
Facts on Files Yearbook : The Index of World Events, New York, Facts on File.
J. Denis Derbyshire et Ian Derbyshire, Encyclopaedia of World Political Systems,
vol.1 et 2, Armonk, M.E. Sharpe, 2000, 930 pages.
Seymour Martin Lipset (éditeur en chef), The Encyclopedia of Democracy (4
volumes), Washington D.C., Congressional Quaterly, 1995.
Sur les chefs d'État et de gouvernement :
Nous avons consulté les sites des différents pays sur l'histoire de leurs
dirigeants, ainsi que d'autres sites contenant des informations sur l'ensemble
des pays du globe.
Zarate's Political Collections (ZPC)
http://www.terra.es/personal2/monolith/home.htm
World Statesmen.org
http://www.worldstatesmen.org/
World Rulers : Heads of State and Prime Ministers
http://www.info-regenten.de/regent/regent-e/
Sur les résultats électoraux :
Parmi les sites contenant des résultats électoraux à l'échelle nationale, citons
entre autres :
The Federal Returning Officer (Allemagne)
http://www.bundeswahlleiter.de/wahlen/e/index_e.htm
Australian Electoral Commission (Australie)
http://www.aec.gov.au/
Austrlianelectionc.com (Australie)
http://www.australianpolitics.com/elections/house/
Banco de dados eleitorais do Brasil (Brésil)
http://jaironicolau.iuperj.br/database/deb/port/index.htm
Ministero Dell'Interno (Italie)
http://elezionistorico.interno.it/index.php
Turkiye Buyuk Millet Meclisi (Turquie)
http://www.tbmm.gov.tr/develop/owa/secim_sorgu.genel_secimler (Turquie)
En plus des sites nationaux, qui contiennent pour la plupart des résultats
officiels, nous avons également puisé des données ou utilisé comme porte
d'entrée vers d'autres sites les adresses suivantes :
Porte d'entrée sur les sites nationaux :
Election Resources on the Internet
http://electionresources.org/
Résultats à travers le monde :
Union interparlementaire (Parline)
http://www.ipu.org/french/home.htm
Direct Democracy : Research Centre on Direct Democracy
http://c2d.unige.ch/
Centre on Democratic Performance Election Results Archive (Binghamton
University)
http://cdp.binghamton.edu/era/index.html
Adam Carr's Election Archive
http://psephos.adam-carr.net/
Sur les deux Amérique :
Political Database of the Americas: Electoral Systems and Data
http://pdba.georgetown.edu/Elecdata/elecdata.html
Sur l'Europe de l'Est :
Political Transformation and the Electoral Process in Post-Communist Europe
(University of Essex)
http://www.essex.ac.uk/elections/
Sur l'Europe :
Parties and Elections in Europe
http://www.parties-and-elections.de/
Fondation Robert-Schuman
http://www.robert-schuman.org/
Sur l'Afrique :
African Elections Database
http://africanelections.tripod.com/
Sur la position idéologique des partis :
Les cotes décernées dans la section Political Parties de l'Encyclopédie
Britannica (période 1964 à 1999) ont fortement inspiré le classement des
positions idéologiques des principales formations politiques de chaque pays.
Ont également été prises en considération les informations contenues dans les
différentes éditions du Political Handbook of the World (Ed. Arthur Banks,
Binghamton, CSA Publications) publiées dans la deuxième moitié du XXe siècle.
Extrême gauche |
Les formations d'extrême gauche visent la destruction du système capitaliste : elles rejettent l'économie de marché et refusent souvent de participer à la démocratie représentative. Ces formations occupent le plus souvent une position marginale sur l'échiquier politique.
|
Gauche communiste |
Les formations communistes s'opposent à l'économie de marché et, de manière plus générale, au libéralisme. Elles ont initialement proposé le renvenversement du capitalisme par la révolution et l'établissement d'une dictature du prolétariat. A partir de la fin des années cinquante, les communistes ont opté pour la voie réformiste et électorale afin de parvenir au socialisme et au communisme. Sauf quelques exceptions, en particulier les pays d'Europe de l'Est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ces partis ont rarement pris le pouvoir du moins complètement; ils ont plutôt participé à des coalitions (de la gauche) et/ou porter à l'intérieur des parlements les propositions qui sont les leurs. Le Parti communiste français ou le Parti communiste italien sont les plus connus en Europe occidentale. Ces partis ont généralement été formés au lendemain de la révolution russe de 1917. Elles sont en régression depuis plusieurs années.
|
Gauche modérée |
Les formations de la gauche modérée considèrent généralement que l'État doit être «fort», mais elles ne remettent pas en question la démocratie représentative. Ces formations visent l'établissement d'une économie qui combine économie de marché et économie planifiée. Elles proposent souvent une augmentation des dépenses publiques et une réglementation du marché. On y trouve généralement des partis socialistes.
|
Centre gauche |
Le programme et le discours de ces formations visent habituellement à donner à l'État un rôle important dans la société et l'économie. Les partis du centre gauche préconisent l'intervention étatique (impôts fortement progressifs, programmes sociaux nombreux, réglementation réduisant la liberté des entreprises) afin d'assurer une redistribution plus équitable des richesses et de réduire les inégalités sociales. On y associe souvent les partis travaillistes. Le Parti travailliste anglais ou le Parti travailliste australien sont les plus connus.
|
Centre |
Les formations de centre tentent généralement d'échapper au clivage gauche/droite. Tout en souscrivant à l'économie de marché, les formations de centre considèrent l'État comme un «arbitre» et un «régulateur» de l'activité économique. Elles ne visent pas à détruire ou à réformer le capitalisme ou l'économie de marché, mais à limiter leurs excès possibles. Le Parti libéral du Canada ou le Parti démocrate américain sont généralement associé à ce courant.
|
Centre droit |
Les formations de centre droit défendent généralement l'économie de marché; elles souhaitent que l'intervention de l'État ne serve qu'à assurer un meilleur fonctionnement de celle-ci. Quand les partis de centre droit succèdent à des formations de gauche, ils mettent de l'avant des mesures qui réduisent la taille de l'État: privatisations, déréglementation,etc. Ces partis visent l'établissement d'un État peu interventionniste, estimant que l'économie de marché est plus efficace pour la fixation des prix, l'investissement ou la livraison des services de santé. Les partis chrétiens démocrates qu'on retrouve en Allemagne ou en Italie sont souvent associés à cette catégorie.
|
Droite modérée |
Les formations de droite défendent généralement une économie de marché forte et des valeurs traditionnelles. Elles favorisent un État peu actif dans l'économie et prônent le «laissez-faire». On les associe au néo-libéralisme. Pour ces formations, le rôle de l'État doit être axé essentiellement sur la sécurité et la défense. Le Parti républicain américain est associé à ce courant.
|
Extrême droite |
Ces partis prônent habituellement des valeurs très traditionnelles ou axées sur une forte hiérarchie sociale. Par leurs discours et leurs actions, ils visent souvent des catégories de la population (immigrants, minorités, etc.) à l'endroit desquelles ils mettent de l'avant des politiques plus restrictives. Une fois au pouvoir, la plupart des formations d'extrême droite suppriment ou restreignent la démocratie représentative et les libertés civiles et établissent un ordre social fondé sur la suprématie d'une groupe ou d'une élite. Ces cas sont cependant rares parce que ces partis recueillent rarement des appuis importants de l'électorat. Le plus souvent ces formations se limitent à porter au sein des parlements les propositions qui sont les leurs. Depuis les débuts des années 2000, on note cependant une croissance de ces formations, en Europe en particulier, autour des dossiers identitaires.
|
Ces distinctions étant établies, nous sommes cependant bien conscients que l'attribution de ces cotes demeure
sujette à débats et à interprétations. Des différences de vision ou de culture
politique peuvent entraîner des variations importantes dans la perception de ce
qui est, ou n'est pas, le classement approprié pour une personnalité ou une formation
politique quelconque (droite modérée, centre, centre gauche, etc.)
À cette
difficulté fondamentale s'ajoute le fait que les dirigeants et les partis qui
font partie du paysage politique pendant de longues périodes peuvent
aussi changer de position, du moins de quelques degrés. On peut penser à plusieurs partis qui ont de
longues traditions, comme les travaillistes occidentaux par exemple, et dont
les politiques ont changé considérablement depuis la fin de la Deuxième Guerre
mondiale. On peut penser aussi à des chefs d'État ou de gouvernement dont
l'action s'est étendue sur plusieurs décennies (le maréchal Tito en
Yougoslavie, Charles de Gaulle en France, Fidel Castro à Cuba ou Deng Xiaoping
en Chine).
En somme, la cote attribuée n'a pas pour but de définir à elle
seule une orientation politique dans toute sa complexité, mais simplement de
permettre à nos usagers de situer de façon rapide et visuelle la place
qu'occupe un parti ou un dirigeant sur le spectre politique, sachant que les usagers seront en mesure d'apporter les nuances appropriées à la recherche qu'ils mènent.
Sur le statut des élections :
Une de nos principales références est le site de l'International Institute for
Democracy and Electoral Assistance (http://www.idea.int/vt/country_view.cfm),
une organisation qui compile une importante quantité d'informations sur les
élections dans le monde.
|