Du 19 au 20 octobre 2013 s'est tenu le 23e sommet ibéro-américain. Ce sommet rassemble autour d'une table tous les États d'Amérique latine et ceux de la péninsule ibérique, soit l'
Espagne, le
Portugal et Andorre. Il se tient depuis le début des années 1990 et servait surtout de tribune pour les chefs d'État d'Amérique latine à cette époque (1).
Cette édition du sommet a eu lieu à
Panama City, au
Panama. Cette rencontre aborde de nombreux thèmes qui concernent à la fois les États latino-américains et les États ibériques. Cette année encore, les questions de coopération internationale était le principal thème abordé (2). De plus, selon une information divulguée par la presse canadienne, le conflit opposant le
Nicaragua, le
Costa Rica et la
Colombie sur leurs limites maritimes aurait été susceptible d'être abordé, entre autres enjeux régionaux (3).
Il a également été question de revoir la contribution des États latino-américains dans les projets de développement à la hausse et de tenir les rencontres sur une base bisannuelle et non à chaque année (4). Force est de constater que l'avancée la plus importante de cette année, pour ne pas dire la seule, a d'ailleurs été la décision de rendre ces rencontres bisannuelles (5).
Concrètement, le sommet de cette année s'est démarqué par un fort taux d'absentéisme. En effet, comme le relate le Courrier international, « seulement 10
présidents sur 22 (6) » se sont présentés à ce rendez-vous. Cette faible participation de la part des chefs d'État a poussé plusieurs journaux à travers le monde à qualifier cet évènement de fiasco (7).
Dans ce contexte, la modification de la formule des rencontres, passant d'une par année à une tous les deux ans, apparait comme une piste de solution pour éviter de tels résultats à l'avenir.