Le 2 juillet 2014, le
président du
Venezuela, Nicolás Maduro, annonce une restauration complète des relations diplomatiques avec le
Panama(1).
Les relations diplomatiques entre les deux États ont été brisées le 5 mars 2014, à l'anniversaire de la mort de l'ancien
président vénézuélien, Hugo
Chavez(2). Cette controverse commence lorsque Maduro dénonce la demande du
Panama à l'Organisation de États américains de commenter les violentes manifestations anti-
gouvernementales qui se déroulaient au
Venezuela. Il poursuit en l'accusant de s'être joint aux
États-Unis dans une conspiration contre son
gouvernement. Le gel des relations dura quatre mois.
C'est après le changement de
gouvernement au
Panama que les relations se sont finalement rétablies. Le 2 juillet 2014, Juan Carlos Varela devient
président du
Panama(3). Quelques heures plus tard, Maduro annonce le rétablissement des relations diplomatiques.
Varela a exprimé beaucoup d'objectifs lors de son discours inaugural. Parmi sa liste de priorités, il désire établir des contrôles de prix sur 22 aliments de base(4). Cela a pour but de réduire le taux d'inflation et de nourrir sa population qui a peine à se procurer ces aliments de base. Dans le même ordre d'idées, il mentionne aussi qu'il veut améliorer les conditions des travailleurs panaméens. Il veut ensuite compléter l'agrandissement du canal de
Panama, ce qui permettra une amélioration de la situation économique du pays. Finalement, il veut réduire le taux de criminalité du pays.
En raison de sa situation géographique, le
Panama est un lieu de rencontre pour beaucoup de cartels de drogue(5). On observe des taux élevés d'enlèvements, de viols et de meurtres en lien avec le trafic de drogues. On soupçonne aussi un niveau de corruption élevé parmi les forces policières. La situation a même obligé le
gouvernement à instaurer un couvre-feu pour les moins de 18 ans en 2009.