Suite à la défaite du Parti libéral du
Canada (PLC) aux élections
fédérales de janvier 2006, le
premier ministre Paul Martin a décidé de se retirer de son poste. Pour lui trouver un remplaçant, le PLC a enclenché une campagne d'investiture. Le congrès d'investiture aura lieu à Montréal le 2 et 3 décembre 2006 (1). Celui qui en sortira vainqueur aura comme mission de diriger le Parti libéral en vue de la prochaine élection
fédérale. Le vainqueur aura donc la chance d'être un candidat pour le poste de
premier ministre du
Canada.
En 2003, Paul Martin succède à Jean Chrétien à la tête du
gouvernement canadien. Ministre des Finances de 1993 à 2002, il édifia les politiques économiques du Parti libéral au cours de cette période. Par la suite, en tant que
premier ministre, Paul Martin suivra la même politique économique. En 2004, lors de l'élection du 28 juin, le PLC dirigé par M. Martin est reconduit au pouvoir. Mais le Parti
conservateur conduit par Stephen Harper acquiert de plus en plus d'importance. Le scandale des commandites est le principal facteur qui contribua à la perte de confiance de la population envers le PLC et à son passage de
gouvernement majoritaire à celui de minoritaire, puis à sa défaite aux mains des
conservateurs en 2006.
À la suite d'un été relativement calme, le dernier droit de la course à la chefferie du PLC s'amorce. La course entreprend maintenant sa deuxième phase, c'est-à-dire, le moment le plus important juste avant la sélection des délégués. Le peloton de tête est composé de Stéphane Dion (ex-ministre de l'Environnement), de Bob Rae (ex-
premier ministre de l'Ontario de 1990 à 1995) et de Michael Ignatieff (intellectuel qui a déjà travaillé en enseignement, en journalisme et en politique) (2).