Le 29 janvier 2007, la ville de Camiri, en
Bolivie, a fait l'objet d'un
blocus. Cette ville, située au sud de la capitale bolivienne, La Paz, entoure son exploitation pétrolière. Les leaders de Camiri ont donc décidé de bloquer la seule route la reliant à ses proches voisins, le
Paraguay et l'
Argentine, pour ainsi les priver d'un approvisionnement en pétrole.
Par ailleurs, la capitale provinciale, Santa Cruz, fut également touchée par ce
blocus initié par les leaders de la ville de Camiri. (1). Il faut savoir que la
Bolivie possède la deuxième plus grande réserve de pétrole en Amérique du Sud après le
Venezuela (2).
Les motivations expliquant ce barrage routier sont principalement liées aux dernières
négociations du
président de la
Bolivie, Evo Morales, avec les firmes étrangères de pétrole. La population en faveur d'une plus grande nationalisation de ce secteur économique, ne semble pas influencer le
président de la
Bolivie qui a préféré remettre en main le contrôle des opérations d'exploitation à des firmes étrangères (3), d'où la réaction de bloquer tout accès.
Jusqu'à présent, la principale région d'exploitation du pétrole en
Bolivie est complètement paralysée par les manifestants qui ont bloqué la route. Ces derniers demandent donc au
gouvernement d'aller de l'avant« [...] with its plans of re-founding the state company Yacimientos Petrolíferos Fiscales Bolivianos(4).
Le 1er février dernier, le ministre des «hydrocarbures», Carlos Villegas, a tenté d'arriver à un consensus, incitant les grévistes à revenir au dialogue par la voix de la
négociation. Cette initiative n'a toutefois rien donné jusqu'à présent, mais le ministre semble favorable à leurs demandes et tente d'arriver à une entente (5). À l'heure actuelle, les
négociations se poursuivent toujours.