C'est Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies (ONU), qui eut l'insigne honneur d'ouvrir, le 23 septembre 2009, la 64e assemblée générale. Pour l'occasion, 120 chefs d'État et de
gouvernement s'étaient déplacés, représentant les 192 États membres de l'ONU.
Les enjeux de cette nouvelle rencontre ont été abordés par Ban Ki-moon lors de son discours d'ouverture. À l'aube d'une nouvelle session, celui-ci réaffirmait que les priorités planétaires d'avant, telles que la paix et la sécurité, étaient toujours à l'ordre du jour, mais que néanmoins, certaines autres allaient devoir s'y ajouter. Il a établi que les nouveaux enjeux à aborder au cours de cette session étaient le réchauffement climatique, la prolifération nucléaire et la pauvreté(1).
Plusieurs personnalités étaient présentes, pour l'occasion, au siège des Nations unies à New York. Effectivement, on a pu y voir et entendre les
présidents libyen et iranien, Mouammar
Kadhafi et Mahmoud Ahmadinejad. Il va sans dire que leur présence a fait jaser au sein de l'Assemblée, particulièrement lorsque l'on considère la salle pratiquement vide devant laquelle le
président iranien a fait son discours(2). De plus, comme à son habitude, le
président vénézuélien Hugo
Chavez a fait un discours typique en attaquant sévèrement les
États-Unis(3).
Somme toute, c'est le
président américain Barack Obama qui retint l'attention. D'ailleurs, le Conseil de Sécurité a adopté une résolution au sujet des armements nucléaires dont il était l'instigateur. Il fut décrété que «les États signataires du Traité de non-prolifération nucléaire devaient respecter leurs obligations, et il fut enjoint aux autres pays dotés de l'arme atomique d'adhérer rapidement à cet accord international(4).» Cet évènement est considéré comme historique et laisse donc présager «un premier pas vers un monde sans armes nucléaires» comme l'a mentionné le
président Obama(5).