Élection présidentielle
Tableau des résultats
Exécutif - Élection du 21 avril 2002
Nom | Votes | % | Formation | Orientation |
---|---|---|---|---|
Jacques Chirac | 5 665 021 | 19.9 | Rassemblement pour la République | Droite |
Jean-Marie Le Pen | 4 804 772 | 16.9 | Front national | Droite |
Lionel Jospin | 4 610 267 | 16.2 | Parti socialiste | Gauche |
François Bayrou | 1 949 219 | 6.8 | Union pour la démocratie française | Droite |
Arlette Laguiller | 1 630 118 | 5.7 | Lutte ouvrière | Gauche |
Jean-Pierre Chevènement | 1 518 568 | 5.3 | Mouvement des citoyens | Gauche |
Noël Mamère | 1 495 774 | 5.3 | Verts | Gauche |
Olivier Besancenot | 1 210 562 | 4.2 | Ligue communiste révolutionnaire | Gauche |
Jean Saint-Josse | 1 204 801 | 4.2 | Chasse, pêche, nature, traditions | Droite |
Alain Madelin | 1 113 551 | 3.9 | Démocratie libérale | Droite |
Robert Hue | 960 548 | 3.4 | Parti communiste français | Gauche |
Bruno Mégret | 667 043 | 2.3 | Mouvement national républicain | Droite |
Christiane Taubira | 660 515 | 2.3 | Parti radical de gauche | Gauche |
Corinne Lepage | 535 875 | 1.9 | Citoyenneté action participation pour le XXIe siècle | Droite |
Christine Boutin | 339 157 | 1.2 | Forum des républicains sociaux | Droite |
Daniel Gluckstein | 132 696 | 0.5 | Parti des travailleurs | Gauche |
Autres candidats | * | * | * | * |
Totaux | 28 498 487 | 100 |
Lors du second tour, le 5 mai 2002, Jacques Chirac remporte la victoire avec 25 537 894 votes (82.2%). Il devance Jean-Marie Le Pen qui obtient 5 525 034 votes (17.8%).
* Information non disponible ou non colligée par Perspective mondeParticipation électorale
Les données sur la participation électorale proviennent de l'IDEA (International Institute for Democracy and Electoral Assistance); elles sont ici mises à jour annuellement. Deux taux sont calculés pour évaluer le niveau de participation: le premier qui divise le nombre total de participants (votes valides et non valides) par une estimation du nombre de gens ayant le droit de voter (selon les règles définies dans la loi électorale du pays). Le second taux divise le nombre de participants (votes valides et non valides) par le nombre de gens inscrits sur les listes électorales. Dans certains pays (États-Unis par exemple), la différence entre les deux taux peut dépasser une dizaine de points. Dans d'autres pays (Canada par exemple), elle peut être moindre. Cela provient généralement des procédures d'inscription sur les listes. Au Canada, l'inscription se fait, du moins dans une large part, automatiquement. Aux États-Unis, c'est une démarche que les électeurs doivent faire eux-mêmes lors de chaque scrutin.
Élections présidentielles
Élections législatives
On trouvera des résultats électoraux dans la mesure où des élections se sont tenues et qu'elles répondaient aux conditions de base de la démocratie (Consulter le glossaire). Dans d'autres cas, les données électorales sont en cours de traitement.
Consulter: Sources et précisions sur les données électorales et institutionnelles des différents pays.Précisions sur les données électorales
Les données électorales peuvent diverger selon les sources. Généralement, dans les jours qui
suivent
un scrutin général,
les médias fournissent les données préliminaires, les seules alors disponibles.
Les données finales peuvent diverger pour plusieurs raisons: résultats incomplets,
recomptage technique et recomptage judiciaire à la suite d'une contestation.
Pour certains sièges, il peut y avoir une élection additionnelle,
par exemple, dans certains juridictions, en cas d'égalité des votes ou de décès de la personne élue,
etc.
Les données électorales présentent donc des différences marginales, mais néanmoins fréquentes.
C'est le cas pour les candidatures autres et les indépendants. Une autre difficulté provient des
alliances entre les partis.
L'équipe de Perspective monde ne travaille pas sur les données préliminaires.
On attend habituellement quelques semaines avant d'extraire les données officielles.
Les organismes responsables des élections peuvent néanmoins procéder à des ajustements a posteriori,
parfois quelques années après le scrutin.
Quant à la classification des partis, il s'agit évidemment d'estimations.
La base de la typologie vient du Political Handbook of the World (Ed. Arthur Banks, Binghamton,
CSA Publications).
Pour en savoir plus
sur la classification et les sources.
La distorsion mesure l'écart entre le pourcentage de sièges obtenus par un parti et son
pourcentage de vote.
Une distorsion négative signifie que le parti est sous-représenté; une distorsion positive qu'il est
sur-représenté.
Généralement, dans les juridictions qui ont un mode de scrutin proportionnel, les distorsions, positives
ou négatives, sont faibles, ou proches de zéro.
Inversement, dans les juridictions ayant un mode de scrutin majoritaire, les distorsions sont plus
importantes.
Lorsqu'il s'agit d'un mode de scrutin mixte, elles sont intermédiaires. Pour les autres
candidatures, en particulier les indépendants,
la notion de distorsion est trompeuse puisqu'il ne s'agit pas d'un même ensemble, autant du côté des
votes que des sièges.
Le total des distorsions est égal à zéro, puisqu'au total il y a autant de sous-représentation que de
sur-représentation.