Création de l'Organisation de libération de la Palestine
Texte rédigé par l'équipe de Perspective monde

Yasser Arafat
Le 17 janvier 1964 a lieu au Caire un sommet arabe où est autorisée la création de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). Le représentant palestinien à la Ligue Arabe, Ahmad Shuqairi, deviendra le premier dirigeant de cette entité politique qui représente les intérêts des Palestiniens ayant quitté les territoires occupés par Israël.
C'est lors d'un Congrès National palestinien tenu à Jérusalem est du 28 mai au 2 juin qu'est instituée officiellement l'OLP. L'établissement de l'État d'Israël dans la région en 1948 et la guerre qui s'ensuivit ont entraîné la prise en charge de la question palestinienne par les autorités des pays de la Ligue Arabe. La création de l'OLP est un pas dans la direction de la gestion des affaires palestiniennes par les Palestiniens. De plus, l'OLP sert à canaliser les mouvements de résistance palestinienne à l'État sioniste. Sont regroupées sous l'OLP les deux principales organisations de libération de la Palestine, soit : le Mouvement de libération de la Palestine (Fath) de Yasser Arafat et le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) de Georges Habache. L'OLP est soutenue financièrement par la Ligue arabe et l'Égypte de Gamal Abdel Nasser. En 1967, dans la foulée d'une autre guerre israélo-arabe, Shuqairi quitte la présidence de l'exécutif de l'OLP. Il est remplacé en 1969 par Yasser Arafat. L'OLP est la seule organisation de résistance palestinienne reconnue par l'Organisation des Nations unies. Voir : Charte nationale palestinienne
Gouvernance et gouvernement [ 0 mai 1964 ]
Pays | Niveau de démocratie | Chef de l'État | Chef du gouvernement |
---|---|---|---|
![]() | Faible |
Les informations précédentes renvoient précisement à la date de l'événement. Le niveau de démocratie est établi à partir des travaux de l'équipe de Polity IV. L'indice renvoie à la démocratie institutionnelle. Les noms des gouvernants sont établis à partir de nos bases de données les plus récentes. Là où on ne trouve aucun nom pour chef du gouvernement, il faut conclure que le chef de l'État est aussi, et sans intermédiaire, le chef du gouvernement, ce qui est le cas des systèmes présidentiels classiques (les États-Unis par exemple).