Politique intérieure
C'est dans le contexte du démantèlement de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) que la Moldavie accède à l'indépendance en 1991. La proclamation s'accompagne cependant de tensions intérieures, particulièrement de la part de la minorité russophone de Transnistrie qui réclame sa propre indépendance. Des combats opposent le gouvernement aux sécessionnistes, appuyés par des troupes russes, alors que la population moldave se prononce par référendum pour le maintien de l'intégrité de son territoire, en 1994. Des compromis sont atteints avec la Transnistrie ainsi qu'avec une autre minorité, les gagaouzes, concentrée dans le sud du pays. Ils seront suivis d'un apaisement et de négociations visant à éradiquer ce problème qui mine l'économie moldave, déjà dans un état instable. Après une période transitoire difficile, la Moldavie connait une croissance économique intéressante au début du XXIe siècle. L’alternance s’installe dans un climat de stabilité politique qui est perturbé en 2019 par une crise constitutionnelle.
Politique extérieure
La Moldavie joint les rangs de la Communauté des États indépendants (CEI) à sa création, en 1991. L'intervention de troupes russes dans le conflit avec les sécessionnistes du Transnistrie crée cependant de fortes tensions avec la Russie. Des ententes conclues au cours de la décennie favorisent un apaisement, même si des différends persistent. La Moldavie a des relations particulièrement étroites avec son voisin, la Roumanie. Désireux de relancer leur économie, les dirigeants moldaves poursuivent un rapprochement avec l'Europe occidentale et ses principales institutions, comme l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord. Un important accord d’association est d’ailleurs conclu avec l’Union européenne en 2014.
Des conflits et des morts
1991-1997
[Moldavie ] Ethnic violence (Trans-Dniester Russians) > 2 000 morts liés directement au conflit (selon les estimations).
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