Politique intérieure
Un coup d'État exécuté en 1951 chasse les Rana du pouvoir et permet au souverain Tribhuvana Bir Bikram de régner en maître sur le Népal. Sous son fils Mahendra, qui lui succède en 1952, des réformes démocratiques sont instaurées. Elles sont vite écartées, confirmant la domination politique du roi qui entreprend de moderniser le pays sous plusieurs aspects (réforme agraire, éducation, services d'hygiène, etc.). Une forte contestation, qui perdure au début des années 1990, force l'établissement du multipartisme. Le Parti du congrès et le Parti communiste exercent une grande influence, mais le Népal, un des États les plus pauvres d'Asie, reste miné par une certaine instabilité à laquelle contribue notamment la lutte à la guérilla maoïste. En juin 2001, la classe politique népalaise est bouleversée par une tragédie : le massacre de plusieurs membres de la famille royale, dont le roi Birendra Bir Bikram Shah Dev. L'auteur présumé est le fils du souverain, Dipendra, qui régnera pendant quelques jours avant de mourir des suites de ses blessures. La fin de la monarchie, en 2008, marque la fin d'une époque, mais l'instabilité politique se poursuit sous les gouvernements subséquents. Une nouvelle Constitution est adoptée en 2015. Elle prévoit l’instauration d’un système fédéral.