Politique extérieure
La
Suisse observe une stricte neutralité tout au long de la Seconde Guerre mondiale. Même si elle collabore à plusieurs agences de l'Organisation des Nations unies (ONU), elle refuse cependant de joindre les rangs de cette organisation avant 2002. Membre de nombreux organismes européens, dont le Conseil de l'Europe, qu'elle joint en 1963, la
Suisse reste à l'écart des grandes structures continentales comme la Communauté économique européenne (CEE) ainsi que l'Union européenne (UE). Un projet d'adhésion à cette dernière est repoussé de façon décisive lors d'une consultation populaire tenue en 2001. Cette distance n'empêche pas la
Suisse de conclure de nombreux accords bilatéraux avec d'autres pays, notamment ceux d'Europe occidentale qui figurent parmi ses principaux partenaires commerciaux. En 2005, sa population approuve d'ailleurs la proposition d'intégration à l'espace Schengen. Active sur la scène internationale, notamment dans l’aide humanitaire et la prévention des guerres, la
Suisse continue d’accueillir, au XXIe siècle, plusieurs sommets et organisations d’envergure (Organisation mondiale de la santé, Organisation internationale du travail, etc.), ce qui en fait un centre névralgique sur le plan diplomatique.