Politique extérieure
La contestation de la légitimité de l'État d'
Israël par les pays arabes du Proche-Orient crée un état de tension dans la région. Des conflits armés éclatent dès la proclamation de 1948 ainsi qu'en 1956 et en 1967. À cette dernière occasion, l'armée israélienne remporte un succès éclatant et occupe de nouveaux territoires. Après une autre offensive d'envergure des pays arabes, en 1973, un rapprochement s'effectue entre
Israël et l'
Égypte. Sous l'égide des
États-Unis, un allié de l'État hébreux, des accords de paix (camp David) sont négociés en 1978. Un climat d'affrontement persiste avec les autres pays de la région qui appuient l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), une organisation fondée dans les années 1960 qui revendique l'existence d'un État palestinien au Proche-Orient. Les actions de l'OLP ainsi que les ripostes israéliennes, dont une intervention armée au
Liban (1982-1985), exacerbent les passions. Des pressions internationales favorisent l'ouverture de
négociations au cours des années 1990. Des avancées sont réalisées en 1993 et 1998, mais le processus de paix dans cette région reste fragile, comme l'attestent les tirs de fusées échangés avec le Hamas ainsi que les interventions militaires israéliennes au
Liban et dans la bande de Gaza.
Israël et son allié américain s'inquiètent aussi de la menace que fait peser le programme nucléaire iranien sur le Proche-Orient. En 2017, la reconnaissance par les
États-Unis de Donald Trump de Jérusalem comme capitale de l’État israélien constitue un succès diplomatique pour le
premier ministre Benyamin Netanyahou. Des rapprochements sont également effectués avec différents pays du monde arabe, malgré des tensions persistantes avec la Palestine.