Selon le Protocole de Kyoto, six gaz sont associés à la portion anthropique des gaz à effet de serre (GES),
mais trois sont responsables de 98% des effets : le CO2 ou gaz carbonique (79%), le CH4 ou méthane (14%) et le N2O ou protoxyde d'azote (5%).
Seules les informations de ces trois premières composantes sont retenues ici. Les trois autres gaz sont les HFC ou hydrofluorocarbures,
les PFC ou hydrocarbures perfluorés et enfin les SF6 ou hexafluorure de soufre.
Pour faciliter la comparaison, tous les GES sont ramenés à un même équivalent, le CO2 en kilo tonne (kt),
en fonction de leur «potentiel de réchauffement planétaire», selon un multiplicateur établi par le GIEC
(Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) : 1 pour le CO2, 25 pour le CH4 et 298 pour le N2O.
Le calcul des GES émis par chaque pays peut se faire en excluant ou en incluant l'utilisation des terres,
le changement d'affectation des terres et la foresterie, défini généralement par l'acronyme LULUCF
(Land use, land-use change, and forestry) ou en l'excluant, ce qui a été fait ici.
L'inclusion du LULUCF réduit la somme des émissions de 5 à 10%.
Kazakhstan, Gaz à effet de serre (GES)
Émissions des gaz à effet de serre (kt), 2012 | Kazakhstan | % des GES du pays | Monde | % dans le monde |
---|---|---|---|---|
CO2 ou dioxyde de carbone en équivalent de CO2 | 256 000 | 71,67 | NaN | NaN |
CH4 ou méthane en équivalent de CO2 | 87 300 | 24,44 | NaN | NaN |
N2O ou protoxyde d'azote en équivalent de CO2 | 13 900 | 3,89 | NaN | NaN |
Total en équivalent CO2 | 357 200 | 100,00 | NaN | NaN |
Les émissions de gaz a effet de serre d'origine anthropique peuvent être mis en rapport avec la population d'un pays et l'activité économique. Toutes choses étant égales par ailleurs, une population plus nombreuse risque d'émettre davantage de GES. Une croissance économique peut provoquer une augumentation des émissions, du moins selon des conditions de production et de consommation stables.
Émissions des gaz à effet de serre, Kazakhstan, 2012 | Kazakhstan, (t) | Monde, (t) |
---|---|---|
Émissions totales de GES par habitant | 21,08 | NaN |
Émissions totales de GES selon le PIB | 0,93 | NaN |
Pour suivre les tendances distinctes
Explications sommaires
En simplifiant, on peut dire que les GES contribuent au réchauffement climatique parce qu'ils absorbent le rayonnement infrarouge émis
par la surface terrestre, tandis que les autres gaz contenus dans l'atmosphère, comme l'oxygène ou l'azote, n'ont pas cet effet de blocage.
On distingue les effets naturels et les effets artificiels. Les premiers sont considérés comme équilibrés avec des sources et des puits.
Les seconds sont causés par l'activité humaine ; on les dits « anthropiques ». Ces derniers provoquent un réchauffement puisqu'ils ne sont
pas équilibrés, du moins jusqu'à présent. Les statistiques présentées ici ne renvoient qu'à cette dernière catégorie.
Le CO2 ou gaz carbonique d'origine humaine provient de la combustion des énergies fossiles, en particulier le charbon, le pétrole et le gaz.
La production de ciment produit beaucoup de CO2. Enfin, des activités humaines comme la déforestation ou l'étalement urbain augmentent
l'émission anthropique de gaz carbonique puisque la photosynthèse agit naturellement comme un puit qui capte le gaz en question.
Le CH4 ou méthane provient des ruminants, de la combustion du bois, de la culture du riz et de procédés de décomposition des matières
organiques, comme les déchets humains. La production de pétrole et de gaz génère aussi du méthane.
Le N2O ou protoxyde d'azote est associé à des procédés chimiques, comme la production de nylon, ou à l'utilisation de produits azotés
(engrais, fumier, lisier et résidus de récolte).
Les données de cette page ont pour source l'organisme
European Commission, Joint Research Centre (JRC) / Netherlands Environmental Assessment Agency (PBL).
Emission Database for Global Atmospheric Research (EDGAR),
release version 4.3.1, 2016.
Pour trouver les données des pays qui ont fourni des informations actualisées depuis 2012,
il faut se référer au site de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et plus particulièrement
aux données suivantes. Lorsque les données sont mises à jour,
celles du passé peuvent être réajustées à la baisse ou à la hausee.